Comment la gauche a kidnappé Jean Jaurès

Celui dont la gauche se réclame sans cesse se reconnaîtrait-il aujourd’hui dans le socialisme désinvolte de François Hollande, conspué à Carmaux ?

François Hollande hué à Carmaux

François Hollande hué à Carmaux.

Dans le Tarn, à Toulouse, à Paris, Jaurès a posé les fondements d’un socialisme introuvable, un socialisme lucide sur son temps, respectueux des valeurs dans lesquelles peut se retrouver un homme de droite : la nation, l’entreprise, le mérite républicain, la famille, les racines terriennes. Bien loin des lunes soixante-huitardes d’une gauche libertaire qui voudrait changer de peuple parce qu’il ne lui ressemble plus…

Parce qu’il est de mon terroir et lié à ma mémoire familiale, Jaurès, mon voisin, n’est pas un héros naphtaliné. Et c’est pourquoi, de l’autre rive politique, ce Jaurès terriblement humain, paradoxal, souvent colérique mais chaleureux et truculent, me plaît.

Voilà enfin un homme politique enraciné et vertueux : tout ce qu’une certaine gauche déteste et qu’une droite humaniste peut aimer.

Jaures

Editions Privat

Une réflexion sur “Comment la gauche a kidnappé Jean Jaurès

  1. Roger Fiszelson dit :

    Si l’état des choses est ce qu’il est, les choses de l’Etat ne sont pas (ne sont plus) ce qu’elles devraient être.

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